Texto publicado en PopMadrid el 12 de enero de 2009
Me compré este sábado en París el número especial resumen 2008 de Les Inrockuptibles, con un listado de lo mejor del año que sigue más o menos por los caminos del resto de listados que he visto, mucho Fleet Foxes, Vampire Weekend o Bon Iver, pero que trae las novedades de
algún disco francés y alguna sorpresa como el disco de Scarlett Johansson o el de Liam Finn.
Copio el listado de los 50 mejores discos y las entradillas de los diez primeros:
- MGMT «Oracular Spectacular». Par la grâce d’une pluie de tubes, les New-Yorkais offrent chansons à tiroirs et refrains étoilés. Une inclassable fête païenne.
- Fleet Foxes «Fleet Foxes». Barbes fournies et chemises à carreaux: les Fleet Foxes ont tout du groupe de Seattle. Mais par leur musique, suite d’harmonies célestes qui ne touchent pas terre. Décollage immédiat.
- Vampire Weekend «Vampire Weekend». Découverts sur les blogs américains l’année dernière, les aventuriers de VampireWeekend signent un premiere album éclatant, où des mélodies évidentes télescopent des sonorités africaines.
- Santogold «Santogold». Punk, dub, electro, hip-hop, new wave: en refusant les hiérarchies entre les musiques, cette forte tête de Brooklyn transforme tout ce qu’elle touche en une pop unique et fascinante.
- The Last Shadow Puppets «The Age of the Understanding». Alex Turner s’échappe un temps des Arctic Monkeys et coécrit avec Miles Kane, chanteur des Rascals, un «Age de la litote» épique et bien dans son époque.
- Kanye West «Bobs & Heartbreak». Le quatrième album du producteur et rappeur de Chicago est une oeuvre majeure qui se ressource dans la pop synthétique des 80’s pour mieux révolutionner les années 2000.
- Portishead «Third». Après dix ans de silence radio, Portishead émet à noveau. Le group culte de Bristol livre une oeuvre brute, naviguant désormais sur des eaux tempétueuses qui l’éloignent de son passé.
- TV on the Radio «Dear Science». Avec un troisième album groovy et expérimental, TV on the Radio, force majeure du rock contemporain, prend des années d’avance sus la concurrence. Une folle cavalcade à la fougue sidérante.
- Sébastien Tellier «Sexuality». Avec «Sexuality», Sébastien Tellier a construit une odyssée moite, succession de saynètes à la beauté louche.
- Bon Iver «For Emma, forever ago». Un bonheur de folk intimiste, par Bon Iver, hobo du Wisconsin qui tutoie les anges dans sa cabane en rondins.
- Alain Bahsung «Bleu pétrole».
- Camille «Music hole».
- Black Kids «Partie Traumatic».
- Late of the Pier «Fantasy Black Channel».
- Get Well Soon «Rest now, weary head! You will get well soon».
- Metronomy «Nights Out».
- Juana Molina «Un día».
- Hot Chip. «Made in the Dark».
- Of Montreal «Skeletal Lamping».
- Lupe Fiasco «The Cool».
- Scarlett Johansson «Anywhere I lay my head».
- The Streets «Everything is borrowed».
- Crystal Castles «Crystal Castles».
- Beck «Modern guilt».
- Christophe «Aimer ce que nous sommes».
- She & Him «Volume One».
- Born Ruffians «Red Yellew & Blue».
- The Dodos «Visiter».
- Neon Neon «Stainless Style».
- Bloc Party «Intimacy».
- Foals «Antidotes».
- Liam Finn «I’ll be lighting».
- Coming Soon «New Grids».
- Sigur Rós «Með Suð Í Eyrum Við Spilum Endalaust».
- Against Me! «New Wave».
- Clare & The Reasons «The Movie».
- Françoise Virot «Yes or no».
- Nick Cave & The Bad Seeds «Dig!!! Lazarus Dig!!!»
- Calexico «Carried to Dust».
- Ra Ra Riot «The Rhumb Line».
- Nicole Atkins «Neptune City».
- Justice «A Cross the Universe».
- Chairlift «Does you inspire you».
- Cajun Dance Party «The Colourful Life».
- Syd Matters «Ghost Days».
- Lindstrøm «Where you go I go too».
- Zombie Zombie «A land for renegades».
- The Ruby Suns «Sea Lion».
- The Ting Tings «We started nothing».
- Spleen «Comme un enfant».